• Scène de la misère ordinaire,

    L'hiver ils montent la tente sous une arche du Pont Canal, en pleine humidité des bords de Garonne.

     Avec les belles journées et nuits douces ils ont déménagésde quelques mètres.

    Exclus, volontairement ou pas ? ils n'en parlent pas, mais je leur parle, et on parle, de tout, de rien, de leurs chiens qui ne manquent de rien, nourriture, véto, du temps qui est clément, du feu d'artifice qui fait qu'ils vont aller plus loin, les chiens ont peur des pétards.

    Ils ont toujours à portée de main une canette de bière, pas pour se réchauffer, pour se tenir compagnie, et le transistor à pile pour la musique, on parle de tout, sauf d'eux.

     

    MISERE-ORDINAIRE.jpg

    « Humeur....pas bonneDestination ailleurs pour les photographes du dimanche »

  • Commentaires

    1
    Vendredi 15 Juillet 2011 à 22:12
    ZAZA

    Une misère qui gagne Martine. Bises du soir

    2
    Samedi 16 Juillet 2011 à 10:35
    Bé@

    Etrange de voir de telles personnes qui s'écartent de tout. Au moins il fait chaud en ce moment. Souhaitons qu'ils arrivent à s'insérer pour vivre avec un toît en hiver. Et heureusement qu'il y a des gens comme toi pour leur apporter un peu de lien social et de chaleur.

    Bises

    BEA

    3
    Jj
    Samedi 16 Juillet 2011 à 14:29
    Jj

    je me trompe peut être mais je crois connaître ce pont, n'est il pas à Agen, là où je passe très régulièrement pour rejoindre la route allant à Bergerac et Périgueux !?

    bon samedi,

    Jj

    4
    Samedi 16 Juillet 2011 à 15:24
    Martine27

    Une chose est sûre c'est qu'avec eux, la plupart du temps, les animaux sont bien traités, à la différence de chez certaines personnes "normales"

    5
    MO
    Samedi 16 Juillet 2011 à 19:39

    Tu leur parles. C'est bien, c'est beaucoup plus que ne leur en accorde la majorité des gens. On en est là, et ce sera de pire en pire...

    6
    Samedi 16 Juillet 2011 à 20:01
    Loqman

    Tristesse

    7
    Samedi 16 Juillet 2011 à 22:31
    Labaronne

    et sentiment de culpabilité

    8
    Samedi 16 Juillet 2011 à 22:33
    Labaronne

    ils sont humains, parfois un regard suffit à leur rappeler qu'ils existent, ils ne sont pas transparents - je ne fais pas une BA, certains je les évite, mais d'autres ben ça accroche, comme dans notre vie à nous.

    9
    Samedi 16 Juillet 2011 à 22:35
    Labaronne

    ben vi, c'est le Pont Canal que je vois depuis mes fenêtres - donc tu passes devant ma maison qui a une façade sur l'ancienne RN 113 devenue D 813 - bizz

    10
    Samedi 16 Juillet 2011 à 22:37
    Labaronne

    oui en règle générale, sauf ceux qui abusent et qui sont bourrés dès le matin....j'en tuerai bien un ou deux parfois, sans aucun état d'ame

    11
    Samedi 16 Juillet 2011 à 22:38
    Labaronne

    ils s'écartent, on les écarte et ils finissent en marge totale et impossible alors de faire marche arrière

    12
    Samedi 16 Juillet 2011 à 22:39
    Labaronne

    et qui fait peur, personne ne se sent à l'abri - bises du soir du lendemain

    13
    Dimanche 17 Juillet 2011 à 08:52
    loulou le filou

    Et pendant ce temps les politiques sont à Avignon !

    14
    Dimanche 17 Juillet 2011 à 21:16
    Labaronne

    sont tranquilles, bien entourés j'imagine, on viendra pas les embêter les pauvres !

    15
    Mercredi 20 Juillet 2011 à 15:53
    chouette-chouette

    La désinsertion familiale, professionnelle et sociale est un enchainement qu'une société digne de ce nom ne devrait pas laisser faire.

    J'ai écouté lorsque je travaillais des centaines de ces dérives toutes plus inévitables les unes que les autres. Et pourtant il y a toujours un moment où il eut fallut juste un signe, un geste, une parole... Fugace ce moment n'est pas souvent perçu hélas.

    Le pire c'est quand l'un-e d'entre eux me plaint d'être en fauteuil roulant... Là j'ai un boa constrictor qui se dresse dans l'estomac et qui m'étouffe...

    16
    Jeudi 21 Juillet 2011 à 10:06
    Labaronne

    je comprends, je regarde, je parle,je tente de comprendre, mais souvent il a manqué un regard, un geste, une parole avant que tout ne bascule

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