• Fonctionnaire depuis six ans au conservatoire d’Agen (Lot-et-Garonne), Hermann Fuster est devenu en quelques secondes « l’agresseur » de Nicolas Sarkozy.

    Il a accepté de s’exprimer « pour la première et dernière fois » sur cet épisode qu’il « regrette sincèrement », souhaitant désormais tourner la page.

     

    Un employé apprécié par sa hiérarchie (cette même hiérarchie qui veut mainenant sa tête alors que sur le plan professionnel RIEN NE LUI EST REPROCHE bien au contraire)

     

     Quelle était votre intention en vous rendant à ce déplacement?

     

    HERMANN FUSTER. Je n’avais aucune idée précise en tête. Quand j’ai su que Sarkozy venait dans la région, je me suis dit qu’il y aurait des gens qui manifesteraient en marge du déplacement, comme on le voit souvent.

    Mon seul objectif était de me mêler à un tel rassemblement. Mais, quand je suis arrivé, il n’y avait aucune manifestation de ce type.

    Du coup, j’ai décidé que j’allais lui exprimer mon mécontentement en face. J’avais juste envie de lui dire que je n’aimais pas sa politique.

    Il n’a jamais été question de l’agresser.

     

    Comment avez-vous réussi à contourner le dispositif de sécurité?

    J’ai essayé de passer une première fois par une entrée du village gardée par des gendarmes, qui m’ont refoulé. J’ai trouvé une autre entrée plus loin et, cette fois, c’est le service de sécurité de l’Elysée qui m’a repéré.

    Ils m’ont dit : « T’as pas de carte UMP, tu rentres pas. »

    Je m’apprêtais à retourner chez moi quand j’ai aperçu un chemin de terre privé assez large qui semblait mener au centre-ville et qui, à ma grande surprise, n’était pas gardé.

    Au bout, j’ai distingué une foule qui se pressait derrière des barrières. Je me suis approché, et je suis resté là à attendre le président.

    Personne ne vous a posé de questions? Non, mais je sentais bien que les services de sécurité me surveillaient du coin de l’œil. Avec mon look rock et mes cheveux longs, je n’avais pas vraiment la tête d’un militant UMP local.

    Dans les minutes qui ont précédé l’arrivée de Sarkozy, quatre gardes se sont discrètement postés derrière moi, prêts à intervenir.

    Que s’est-il passé quand Sarkozy est arrivé? Je me suis dit qu’il fallait que j’attire son attention d’une manière ou d’une autre. A ce moment précis, j’étais encore assez en retrait. Il fallait que je réussisse à me frayer un chemin jusqu’aux barrières de sécurité.

    J’ai demandé à un homme qui se tenait devant moi de me laisser le passage, en lui disant sur le ton de la plaisanterie : « Excusez-moi, je voudrais juste lui mettre mon poing dans la gueule. »

    l a compris que c’était une blague et m’a laissé passer. Lorsque Sarkozy est arrivé à ma hauteur, j’étais aux premières loges.

    C’est à ce moment-là que vous l’avez agrippé… Ce n’était pas mon intention. J’ai d’abord tenté de lui serrer la main pour engager la conversation. Il est passé devant moi sans la serrer.

    Du coup, j’ai voulu lui taper sur l’épaule, toujours avec cette idée d’attirer son attention. Mais, au moment où ma main a touché son costume, les gardes postés derrière moi m’ont attrapé et projeté en arrière.

    Comme toute personne qui bascule en arrière, j’ai tenté de m’accrocher à quelque chose pour éviter de tomber. J’ai donc saisi l’épaulette de Sarkozy en l’entraînant dans ma chute. Ce qui apparaît comme une agression était en fait un réflexe humain.

    Comment les gardes vous ont-ils traité? Très correctement. Ils m’ont immobilisé et passé les menottes sans rien me dire. Ils étaient assez fermes dans leur façon de faire, mais pas violents. Après tout, ils ne faisaient que leur travail.

    Que s’est-il passé ensuite? J’ai été conduit à la gendarmerie. Ce sont les gendarmes qui m’ont dit que la scène avait été filmée et passait en boucle dans les médias. J’étais estomaqué : tout ça prenait des proportions dingues.

    Je me suis dit que j’avais fait une grosse connerie. Le lendemain, j’ai comparu devant le tribunal. Ce n’était pas un moment facile car je suis quelqu’un de réservé, mais la présence de tous ces gens, amis et anonymes, venus me soutenir m’a donné la force de m’expliquer.

    Quand j’ai entendu le délibéré, j’étais soulagé de ne pas aller en prison.

    Regrettez-vous ce geste? Oui, parce que je n’avais aucune intention d’être brutal. Je ne visais pas l’homme, mais sa politique. Ma colère est celle de beaucoup de citoyens lambda. Nicolas Sarkozy avait promis qu’on gagnerait plus d’argent en travaillant plus, qu’il n’y aurait plus de SDF dans les rues, que le chômage baisserait…

    Et ces guerres financées à coups de milliards alors que tant de gens sont dans le besoin. Ça me met en colère.

    Qu’allez vous faire maintenant? Je suis en attente de mon conseil de discipline. J’adore mon travail au conservatoire, le contact avec les élèves, les professeurs. Je n’ai jamais compté les heures.

    Sur le plan personnel, cette histoire a eu un impact positif : j’ai arrêté de fumer du cannabis et je sors davantage avec des amis au lieu de rester seul chez moi.

    Je ne donnerai pas suite à d’éventuelles sollicitations politiques ou médiatiques. Je n’ai aucune envie de devenir un porte-drapeau de l’antisarkozysme. Je veux juste reprendre une vie normale.

    Si vous pouviez vous adresser à Sarkozy, que lui diriez-vous? Je lui présenterai mes excuses. Je ne suis pas quelqu’un de violent et je n’avais pas l’intention de l’agresser. Mais je lui dirais aussi d’écouter les gens qui l’ont élu. Je n’ai pas voté pour lui, mais je pense à tous ces ouvriers qui ont cru en ses promesses et qui sont aujourd’hui déçus.

    (LE PARISIEN.FR)

     

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    image publiée dans un journal étranger

    deux poids de mesures ?

     

    SIGNEZ LA PETITION SUR MES OPINIONS.COM

    http://www.mesopinions.com/Tous-ensemble-derriere-Hermann-FUSTER---petition-petitions-0eab1c71a70225dc654d3bbb70df046c.html


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  • Sanctionné par la justice pour n'avoir pas pu parler au Président, ce qui a entrainé l'incident que tout le monde a vu, Hermann FUSTER va devoir passer en conseil de discipline, à l'initiative de son employeur la Mairie d'AGEN,

    dont le premier adjoint a déclaré dans la presse, à propos du personnel qui va siéger audit conseil

     

    "il va falloir avoir la main lourde...sans quoi " (sic)

     

    Soutenu par les élèves du conservatoire, les parents d'élèves, les profs,

    la Mairie veut se payer sa tête, alors qu'elle a déclaré, au moment de l'évènement qu'il n'y avait rien à reprocher à cette personne dans l'exercice de sa fonction au sein du conservatoire, ni en dehors !!!

     

    Une pétition circule sur le site MES OPINIONS.COM que vous connaissez peut être.

     

    Je vous invite à vous y rendre et à signer la pétition, vous remerciant par avance de votre soutien,

    étant entendu bien sur que nous sommes encore dans un pays de liberté et que chacun fait comme il le sent,

    et si vous adhérez à ce soutien, faites circuler parmi vos contacts, il n'y a pas de frontière sur le net.

    http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.mesopinions.com%2FTous-ensemble-derriere-Hermann-FUSTER---petition-petitions-0eab1c71a70225dc654d3bbb70df046c.html&h=uAQCKbrK3

     

    (P.S. pas besoin d'avoir un compte face book)


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  •  Il y a quelques années un ami m'avait donné des graines de ricin, ce sont de belles plantes décoratives.

    Maintenant impossible d'en trouver en jardinerie, parano quand tu nous tiens, la vente des graines et des pieds est interdite car c'est aussi un poison (si on me l'avait pas dit je ne l'aurai pas deviné, je ne mange pas les plantes décoratives !).

    L'été dernier, dans une ville voisine, quelle surprise, un pied avec les graines formées, que je me suis empressée de subtiliser délicatement .....

    Si vous êtes intéressés, le pied ayant bien prospéré je peux partager quelques graines.

     

    078

     

    Le ricin ou ricinus communis est une plante originaire d'Afrique tropicale où elle est vivace et dépasse allègrement les 12 m de haut alors que chez nous, c'est une annuelle au développement beaucoup plus réduit ; elle appartient à la famille des euphorbiacées.

     

    La floraison qui s'étale durant tout l'été et se poursuit jusqu'aux premiers froids n'est décorative que pour les variétés à feuillage

     

    Les fruits qui se développent à partir des fleurs femelles sont des capsules à 3 coques hérissées de pointes non piquantes, elles aussi vivement colorées et accentuant l'effet décoratif de la plante.



    Toutes les parties du ricin sont toxiques mais c'est dans la graine que son principal poison, la ricine, est le plus concentré à tel point que l'ingestion de 3 graines par un enfant lui serait fatale et plus, il n'y a pas d'antidote.

    Ce poison fait malheureusement partie de l'arsenal des bio terroristes et il est entré dans l'histoire à l'occasion du meurtre d'un reporter bulgare à l'aide d'une injection pratiquée avec un parapluie truqué, appelé depuis le parapluie bulgare.


    Le ricin fournit une huile très purgative également utilisée dans la lubrification des pièces de précision, dans l'industrie des peintures ou des traitements de surface.


    Dans les pays africains, le ricin est utilisé comme plante médicinale pour soigner divers maux. (source internet)

     


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    2011 0613(002)

     

    2011 0613(003) 2011 0613(004)

     

    2011 0613(005)

     

     

    La dernière photo est celle de la  Vénus du Mas est la perle de la collection du musée d’Agen, un marbre superbe, très belle sculpture signée ATTO qui fait notre fierté.

    D’après Salomon Reinach (Directeur du Musée des Antiquités nationales, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, codirecteur de la Revue archéologique), elle serait le plus bel échantillon de la statuaire grecque, découvert dans le sol des Gaules.

    Nul doute qu’elle ne soit sortie de la main d’une artiste grec. Son style est celui de l’école de Praxitèle.

    Yannick Lintz (conservateur du Musée d’Agen) expliquait : "on sait de part l’origine du marbre et de son style, qu’elle a du être fabriquée dans un des grands ateliers qui se situaient en Orient, du côté de la Turquie".

    Comme pour la Vénus de Milo, il y a eu beaucoup de discutions sur la position de ses bras sans arriver à rien de probant

    Faite pour un être dans une niche (en regardant le revers il n’y a qu’une grossière ébauche), elle devait installée dans belle maison romaine, d’un riche amateur d’art de l’époque gallo-romaine.

     

     

    Sa découverte : En février 1876, Théodore Rousseau, qui était le métayer de monsieur Holagray, piochait la terre, à la métairie de Brégnet, petit hameau aux environs du Mas d’Agenais. Il sentit sous sa pioche une résistance, elle s’était engagée sous un bloc. Elle était couchée, comme tombée sur un carrelage de briques à rebords. Au même endroit, on été trouvé des pièces antiques, un bracelet en bronze, une lampe et des fragments de poterie, des substructions, des aires bétonnées, une piscine, une statue.

    Monsieur Holagray en demandait 5.000frs, mais elle fût achetée pour la somme de 4.200 francs, une petite fortune pour l’époque, par le Conseil général, qui en vota le dépôt au Musée d’Agen dans sa session d’août 1878.

    Grâce à Monsieur le Vicomte Olivier de Luppé, conseiller générale du canton du Mas à l’assemblée départementale du lot et Garonne, elle put rester contre l’avis du ministre des beaux Arts au Musée (source internet).

     


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  • Juillet / août ce sera là :

     

    HOSTO.jpg

     

     

    destination ailleurs ce serait là :

     

     IMG_0033.JPG

     

    ou bien là :

     

    le-puits-des-insurg-s.jpg

     

    ou encore là  :

     

    IMG_0016.JPG

     

    mais on se contenterait de là  :

     

    2011 0519(005)


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  • L'hiver ils montent la tente sous une arche du Pont Canal, en pleine humidité des bords de Garonne.

     Avec les belles journées et nuits douces ils ont déménagésde quelques mètres.

    Exclus, volontairement ou pas ? ils n'en parlent pas, mais je leur parle, et on parle, de tout, de rien, de leurs chiens qui ne manquent de rien, nourriture, véto, du temps qui est clément, du feu d'artifice qui fait qu'ils vont aller plus loin, les chiens ont peur des pétards.

    Ils ont toujours à portée de main une canette de bière, pas pour se réchauffer, pour se tenir compagnie, et le transistor à pile pour la musique, on parle de tout, sauf d'eux.

     

    MISERE-ORDINAIRE.jpg


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  • Sarko 1° l'a dit, d'ici 2015 (je crois) un militaire français sur quatre (ce sera toi qui partiraaaaaaa!!!) quittera l'Afghanistan, il a omis de préciser :

     

    classe touriste ou en soute dans la boîte ????


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    2011 0613(030)

     

    2011 0613(031)


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  • Cap Ferret, un peu de ciel un peu de mer un peu de sable

     

    2011 1696

     

    au fond la dune du Pyla.

     

    2011 1699


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  • où allée des tilleuls ? je propose de débaptiser cette rue.

    Je la prends tous les soirs pour aller à la Poste porter le courrier résultat de mon dur labeur.

    Ce printemps et jusqu'à il y a encore quelques jours, c'était un plaisir, des tilleuls des deux côtés, les fleurs chauffées par le soleil et qui en fin d'après midi lachent leur doux parfum.

    Bizarre quand même les années précédentes je ne m'en étais pas rendu compte.

     

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