Autrefois, avant que la moitié de l’Église Saint Hilaire ne disparaisse.

 

Vue par Gustave BOHM

Peintre tchèque, juif, qui a fuit la zone occupée pour se réfugier dans le Lot et Garonne.

Le Parisien comptait gagner les Etats-Unis depuis Bordeaux en prenant au préalable la ligne Paris-Toulouse puis Toulouse-Bordeaux.

Lors de sa correspondance à Agen, il se laissa séduire par la luminosité du quartier de la gare et y resta jusqu'à la fin de ses jours (1974). 

 

 

 

 Vue par moi en 2009

 Ce qu'il en reste de nos jours après avoir été exhumée des murs d'un ancien garage de facture des années 50  qui dissimulait dans ses murs une porte de l'église primitive mise à jour avec ses quatre modillons, figurines au sommet de l'arche.

Et le sol renfermerait un cimetière du Xe siècle.

Les premières fondations datent du VIe siècle, l'ancienne église paroissiale et son presbytère avaient ensuite été bâtis au Xe siècle, en s'inspirant de l'abbatiale de Moissac(82).

Au XVe, elle était surmontée d'un clocher et appelée « la tour des Pénitents blancs » du nom d'une confrérie semi-religieuse établie à Agen. Mais à la Révolution, l'église aurait servi de grenier à fourrage pour des régiments de gendarmes à cheval.

Elle est restée ouverte au culte jusqu'en 1815, avant d'être vendue comme bien national.

Au début du XXe, Georges Thomas en fait l'acquisition pour un dépôt de produits pharmaceutiques. Touchée par un incendie en 1913, elle est ensuite cédée à un inspecteur des impôts qui édifie une maison en lieu et place de la nef.

Enfin en 1950, l'îlot est racheté par Lalaurie père, qui ouvre un magasin de pièces détachées et de moteurs, mêlant style industriel et patrimoine ancien

la gare d'AGEN sous la neige par Antonio Uria Monzon

 

Un pont passant sur le canal, la rue à droite est la rue des Iles où j'habite

Plus un arbre à notre époque.

 

 

La Rue Grande Horloge, qui existe toujours mais....sans l'horloge, dommage !

 

(Frédéric François d'Andiran 1801-1876)

ou dans le département, et que vous avez le temps, et que vous aimez les musées, faites une station à AGEN.

En ce moment le musée est fermé pour cause de rénovations importantes et indispensables.

Une salle d'exposition existe dans l’Église des Jacobins, désaffectée depuis de longues années, et là, belle initiative,

Plus de cent cinquante tableaux d’artistes agenais (sur lesquels vous ne trouverez rien sur google, j'en sors....) du XIXe siècle à nos jours, provenant de collections privées, sont réunis pour la première fois dans l’Église Notre-Dame des Jacobins pour l'exposition Agen vu par ses peintres.

J'en viens et c'est un enchantement, non seulement de voir les endroits que l'on connait, mais de redécouvrir ce que furent certains quartiers aujourd'hui disparus ou rénovés.

Je vais publier quelques tableaux que j'ai pu photographier, et le premier représente l'endroit où le ruisseau de la Masse (qui passe devant ma maison) rejoint la Garonne.

La maison au toit rouge  que l'on aperçoit au fond à droite (sous la bulle blanche) au milieu d'arbres  est la mienne maintenant.....

 

(Jean THORTE 1890-1981)

 

Un autre tableau,(du même artiste)  que j'aime particulièrement car il représente ce que fut la Prairie du Pont Canal, et on comprend pourquoi cet endroit porte le nom de prairie

 

 

Tous les jours c'est la vue que j'ai en ouvrant les volets  et pour vous réchauffer photo 2012 sous la neige, adieu arbres, vaches...

 

 

 

 

 

 

Il fallait s'y attendre, il pleut tellement que le petit ruisseau, La Masse, devant la maison prend des airs de rivière

 

 

 

Et la Garonne fait le gros dos

 

 

 

Rien à voir avec ce que je vous proposais il y a quelques jours

 

 

Mais le spectacle est toujours aussi beau

 

 

 

clic matinal,

s'il se lève, c'est la promesse d'une belle journée, sauf que dans la vallée il peut rester toute la journée ce brouillard, et nous ne verrons ni le ciel ni le soleil dont profiterons ceux qui habitent sur les coteaux ......

 

 

 

 

 

ça bosse à droite, ça bosse à gauche et au centre.................on fait le beau !

 

 

 

 

 

Juillet 2012 - Pont Canal - AGEN (47)

celle des tomates est sympa : on s'en régale

 

 

mais il y à l'autre, et il y a quelques jours, baladant dans ma ville, j'ai découvert ceci, et ce matin j'y suis revenue pour quelques photos.

 

 

 

j'ai un peu honte, mais avant mon passage dans cette petite rue à l'opposée de mon quartier, j'ignorais la présence de cette chapelle et le pourquoi de sa rénovation.

 

Je vous avoue que je ne suis pas très fan des églises et autres objets religieux, mais cette sculpture je la trouve tellement simple et élégante....

 

 

 

 

cette chapelle est petite, très lumineuse et reposante.

 

La seconde vie du Martrou DDM(2007) extraits pochés sur le net.

Sous la voûte de la chapelle du Martrou, la vocation de ce lieu de culte va évoluer.

 

Un an aura été nécessaire pour cette rénovation, de la réfection de la courette intérieure à ce qui est devenu la « salle des Martyrs » à l'étage, en passant par la crypte et la fresque.  le clocher mur.

Inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, la chapelle du Martrou a fait l'objet de recherches avancées sur son histoire, directement liée à la pratique religieuse agenaise.

La crypte par exemple est datée du VIe siècle. « À l'époque, poursuit François de La Serre, elle était au niveau du marécage ».

Les travaux successifs ont ensuite mélangé les pages du calendrier, au point qu'il est désormais difficile d'établir une période de construction pour la chapelle en elle-même.

Questions aussi sur la fresque des martyrs, attribuée à un décorateur italien une fois, à une carmélite une autre.

Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !

Suspendez votre cours :

Laissez-nous savourer les rapides délices

Des plus beaux de nos jours

 

 

 

prise en flagrant délit, elle ne pouvait faire autrement

 

qu'en sourire !